Ce n’est pas la première fois que j’ai le sentiment que la déontologie n’est plus le propre de la rédaction de CAPITAL.
Je souhaite cependant vous demander de rectifier, dans votre prochaine édition, une information que vous avez reprise dans un tract du Front National qui me concerne directement relative aux responsabilités que j’ai exercées au sein du Conseil Régional Nord Pas de Calais.
Vous faites effectivement état dans un tableau diffusé à la fin de l’article intitulé « népotisme et sinécures, la distribution de postes bat son plein », d’une information reprise dans un tract du Front National selon laquelle j’aurais fait embaucher, en ma qualité de vice-président, dans les services du Conseil Régional, madame Claudine ROMAN, ma sœur, chargée de mission.
Je voulais que vous précisiez que ma sœur a été embauchée au Conseil Régional Nord Pas de Calais au début des années 1980, au moment de la décentralisation et du transfert des agents du Rectorat de Lille dans lequel elle travaillait en qualité d’agent administratif, vers les services nouvellement créés de l’enseignement du Conseil Régional.
J’ai été élu vice-président du Conseil Régional en 2004 et lorsque j’ai commencé à assumer cette fonction, ma sœur travaillait donc depuis plus de 20 ans dans les services de cette institution.
Cette information pourrait prêter à sourire mais elle alimente, à dessein me semble t’il, le climat populiste qui conduit les Français à douter de plus en plus de leurs représentants.
Lorsque cela est fondé, et cela peut être le cas pour les politiques comme pour les journalistes, je n’ai rien à en redire. Lorsque l’information diffusée relève du fantasme, de sources d’extrême-droite non vérifiées et sont reprises par un journal qui se prétend libre, je m’autorise tout naturellement à exprimer ma colère et mon exaspération.